Autour de la galette des rois
Des ressources autour de la galette des Rois !
Quelques liens :
- http://materalbum.free.fr/galette/fichiers.htm On peut notamment y trouver des comptines
- D’autres comptines, ici : http://classegrenadine.over-blog.com/article-26154649.html
- Des tas d’idées de couronnes : http://www.teteamodeler.com/dossier/noel/galetteroi.asp
Une recette qui me tente bien en l’adaptant à notre alimentation sans gluten et sans PLV :
Brioche des rois
Spécialité provençale
INGREDIENTS
250 g de farine
2 œufs
100 g de beurre
1 sachet de levure de boulanger
3 cuillères à soupe de lait
2 cuillères à soupe d’eau de fleur d’oranger
2 cuillères à soupe de sucre en poudre
2 sachets de sucre vanillé
des fruits confits à volonté
A ne pas oublier : une fève
PREPARATION
Dans un grand saladier, mélanger les ingrédients en respectant l’ordre indiqué
Verser la farine puis le sachet de levure boulangère.
Dans une casserole, mettre à feu très doux le lait et l’eau de fleur d’oranger pour les faire tiédir.
Verser ce mélange dans le saladier et commencer à pétrir à la main.
Rajouter le sucre vanillé et les fruits confits (en mettre quelques-uns de côté pour la déco).
Casser les deux œufs et les mettre en entier dans le saladier tout en continuant à pétrir.
Couper le beurre en morceaux et l’ajouter au mélange en plusieurs fois
Une fois que la pâte est homogène et qu’elle ne colle plus au bol, arrêter de pétrir.
Dans un saladier propre, mettre un peu de farine et posez la pâte en boule au fond. Recouvrir d’un torchon et laissez reposer au moins 2 heures.
Recommencer le pétrissage de la pâte de façon vigoureuse pendant 2 ou 3 minutes et ajouter la fève.
Dans un moule à manqué, poser une grande feuille de papier cuisson. Au fond du moule, déposer la pâte façonnée en forme de boule.
Faire un rouleau avec une autre feuille de papier cuisson. Creuser un petit trou au centre de la boule de pâte et glisser le rouleau de papier dedans pour que, une fois cuite, la brioche ait un trou au milieu.
A nouveau, recouvrir le plat d’un torchon et laisser lever la pâte pendant une heure.
Après ça, mettre le four à une température de 190°.
Quand il est chaud, mettre la brioche sur une plaque à mi-hauteur et laisser cuire pendant 30 minutes.
Dès que la brioche est cuite, il faut la démouler et la laisser refroidir.
Finir en la décorant avec le reste des fruits confits. Pour les plus gourmands, on peut aussi l’enduire d’une couche de confiture aux fruits avant de la saupoudrer de sucre.
Source : http://www.momes.net/dictionnaire/minidossiers/recettes/brioche-des-rois.html
Deux contes que j’ai réellement contés, pour la première fois, au lieu de les lire. J’avais préparé ces deux contes pour cette semaine, sur le thème de la galette, et comme nous sommes toutes les trois grippées, on s’est mises sur mon lit, bien au chaud dans la couette. Les petites fées ont adoré cette nouvelle façon de découvrir une histoire ; elles étaient ravies et chacune d’elle a spontanément refait l’histoire en inventant une issue différente.
Le premier conte que j’avais choisi était Roule-Galette :
Dans une petite maison, tout près de la forêt, vivaient un vieux et une vieille.
Un jour, le vieux dit à la vieille :
J’aimerais bien manger une galette…
Je pourrais t’en faire une, répond la vieille, si seulement j’avais de la farine.
On va bien en trouver un peu, dit le vieux. Monte au grenier, balaie le plancher, tu trouveras sûrement des grains de blé.
C’est une idée, dit la vieille, qui monte au grenier, balaie le plancher et ramasse les grains de blé.
Avec les grains de blé elle fait de la farine ; avec la farine, elle fait une galette et puis elle met la galette à cuire au four.
Et voilà la galette cuite.
Elle est trop chaude ! Crie le vieux. Il faut la mettre à refroidir !
Et la vieille pose la galette sur la fenêtre.
Au bout d’un moment, la galette commence à s’ennuyer. Tout doucement, elle se laisse glisser du rebord de la fenêtre, tombe dans le jardin et continue son chemin.
Elle roule, elle roule toujours plus loin… et voilà qu’elle rencontre un lapin !
Galette, galette, je vais te manger, crie le lapin.
Non, dit la galette, écoute plutôt ma petite chanson.
Et le lapin dresse ses longues oreilles.
Je suis la galette, la galette,
Je suis faite avec le blé ramassé dans le grenier.
On m’a mise à refroidir,
Mais j’ai mieux aimé courir !
Attrape-moi si tu peux !
Et elle se sauve si vite, si vite qu’elle disparaît dans la forêt.
Elle roule, elle roule dans le sentier… et voilà qu’elle rencontre le loup gris.
Galette, galette, je vais te manger, dit le loup.
Non, non, dit la galette, écoute plutôt ma chanson.
Je suis la galette, la galette,
Je suis faite avec le blé ramassé dans le grenier.
On m’a mise à refroidir,
Mais j’ai mieux aimé courir !
Attrape-moi si tu peux !
Et elle se sauve si vite, si vite que le loup ne peut la rattraper. Elle court, elle court dans la forêt… et voilà qu’elle rencontre un gros ours.
Galette, galette, je vais te manger, grogne l’ours de sa grosse voix.
Non, non, dit la galette, écoute plutôt ma chanson.
Je suis la galette, la galette,
Je suis faite avec le blé ramassé dans le grenier.
On m’a mise à refroidir,
Mais j’ai mieux aimé courir !
Attrape-moi si tu peux !
Et elle se sauve si vite, si vite que l’ours ne peut la retenir. Elle roule, elle roule encore plus loin… et voilà qu’elle rencontre le renard.
Bonjour, galette, dit le malin renard. Comme tu es ronde, comme tu es blonde !
La galette, toute fière, chante sa petite chanson, et, pendant ce temps, le renard se rapproche, se rapproche, et quand il est tout près, tout près… il demande :
Qu’est-ce que tu chantes, galette ? Je suis vieux, je suis sourd, je voudrais bien t’entendre. Qu’est-ce que tu chantes ?
Pour mieux se faire entendre, la galette saute sur le nez du renard, et de sa petite voix elle commence :
Je suis la galette, la galette,
Je suis faite avec le …
Mais, HAM ! … Le renard l’avait mangée !
(Je ne résiste pas à montrer le chignon de ma petite mémé !)
Le second conte que j’avais choisi pour un peu plus tard dans la semaine est La légende de la galette des rois. Je l’ai finalement conté aujourd’hui aussi, la grippe nous laissant peu de réjouissances en ce moment… J’ai repris certains personnages du conte précédent, agrémenté de beaux rois mages en bois trouvés il y a peu chez Emmaüs ainsi que tout un tas de petits animaux et objets en bois très chouettes qui vont me servir à conter. Voici l’histoire :
Qui ne connaît l’histoire des rois mages qui, guidés par une étoile, se rendirent à Bethléem rendre hommage à l’enfant Jésus ?
Le premier s’appelait Gaspard. Il avait le teint clair des Européens, et apportait de l’or. Le second, Melchior, avait la peau brune des gens de Palestine et d’Arabie. Celui-là était porteur d’encens. Le troisième, Balthazar, était couleur de nuit sans lune et ses dents brillaient comme brillent les dents des Africains. Ce dernier offrit à l’enfant Jésus de la myrrhe.
On sait moins ce qui leur advint sur le chemin du retour.
Ils étaient savants en beaucoup de choses, certes, mais cela n’empêcha point qu’ils se perdirent bel et bien, n’ayant plus le secours de l’étoile pour les aider. Après avoir erré plusieurs jours dans le désert, à bout de nourriture et sans eau, ils aperçurent enfin une misérable cahute devant laquelle se tenaient un couple et deux enfants.
Les joues décharnées, les yeux brillants de faim, ils firent pourtant bon accueil aux mages, les invitèrent à entrer, et leur offrirent un peu du peu qu’ils avaient : de l’eau pour se rafraîchir.
– C’est que nous avons faim aussi, dit Melchior. Un peu de pain, même rassis, ferait l’affaire.
– Hélas, soupira la femme, nous n’avons plus qu’un peu de farine, de lait, d’huile d’olive, une noisette de beurre ; juste de quoi faire une galette que nous partagerons entre les enfants. Ensuite, il ne nous restera plus qu’à nous jeter dans le puits ou à mourir de faim.
Les mages se regardèrent.
– Faites la galette ma brave femme, dit Gaspard.
La femme obéit. La galette était tout juste suffisante pour une personne.
Gaspard, qui avait le teint clair des Européens, plia la pâte en deux, et la galette doubla en volume. Melchior, le mage à la peau brune des gens de Palestine et d’Arabie, plia de nouveau la pâte en deux, et il y en eu pour quatre. Balthazar, le roi Nègre couleur de nuit sans lune, plia encore la pâte en deux, et il y en eut pour huit.
Le couple remercia chaleureusement les mages. La femme étala la pâte et mit la galette à cuire. Elle était dorée à point. L’homme se gratta la tête, le couteau à la main.
– C’est que cette galette est une galette pour huit, et nous sommes sept. Le partage sera difficile.
– La huitième part est celle du mendiant, dit Balthazar.
– Quel mendiant, dit homme ?
– Celui qui vient et que vous ne voyez pas encore.
À ce moment-là le plus jeune des enfants, un garçon, recracha quelque chose. C’était une bague que Melchior avait glissée – volontairement ou non, l’histoire ne le dit pas – dans la pâte.
L’enfant voulut rendre le bijou. Le mage sourit, ôta la couronne de sa tête et en coiffa l’enfant.
– Tout enfant est roi, dit-il. Tel est le message que délivrera un autre enfant, né il y a peu non loin d’ici. Pour commémorer ce jour, je veux que chaque année on fasse une galette, qu’on n’oublie pas la part du pauvre, qu’on y glisse une fève pour désigner un roi ou une reine, ne serait-ce que pour une journée.
Les pauvres gens promirent de respecter la volonté des mages.
C’est ainsi que naquit la tradition de la galette des rois, qu’elle se répandit, et qu’on se la transmit jusqu’à nos jours.
Et voilà notre Table des Saisons qui a un peu évolué en ces temps encore festifs pendant lesquels la galette nous régale.
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Autour de la galette, sur Chant des Fées, c'est :
- une histoire de La Befana,
- l'histoire de Roule-Galette
- une coutume populaire à réactualiser
- l'histoire de La galette cuite dans la cendre
Retrouvez aussi mon conte pour le 6 janvier : "Le soleil qui avait besoin de réconfort" et toutes ses activités dans "Mon cahier d'activités Steiner - Hiver", paru en septembre 2019 aux éditions La Plage !
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- Monique