Histoire-géographie bretonnes
Pourquoi aborder l’histoire-géographie bretonnes ? Dans la pédagogie Steiner, la géographie et l’histoire ne commencent à être abordées que lors de la quatrième année et en partant depuis l’environnement dans lequel l’enfant évolue au quotidien. histoire-géographie bretonnes histoire-géographie bretonnes histoire-géographie bretonnes histoire-géographie bretonnes histoire-géographie bretonnes histoire-géographie bretonnes histoire-géographie bretonnes histoire-géographie bretonnes histoire-géographie bretonnes histoire-géographie bretonnes histoire-géographie bretonnes histoire-géographie bretonnes histoire-géographie bretonnes histoire-géographie bretonnes
(Les Celtes)
Pêle-mêle, voici ce dont je me suis servie pour construire ce bloc.
(L’arrivée des Celtes)
Tout d’abord plusieurs livres que nous avons, soit étudiés en profondeur pour certains, soit survolés pour d’autres, voire même seulement qu’évoqués pour d’autres encore :
Ainsi, « La Bretagne racontée aux enfants » de Jean Markale et illustrations de Patrice Pellerin ; ce livre, déjà ancien, est bien écrit et les illustrations sont fines et jolies (en noir et blanc). Nous l’avons lu et étudié avec beaucoup d’intérêt. Jean Markale transmet bien la ferveur des Bretons envers leur terre, dont toute leur histoire est imprégnée.
La Bretagne en poésie, présentée par Jean-Pierre Foucher, chez Folio Junior. Des auteurs classiques et un florilège de poèmes qui chantent l’identité bretonne.
Anatole Le Braz, un des multiples grands auteurs bretons, nous a servi ici de guide :
En amzer goz
Me vero bepred.
Setu an noz.
An amzer goz
A zo leun a stered !
Dans le temps anciens,
Je vivrai toujours.
Voici venir la nuit.
Les temps anciens
sont illuminés d’étoiles !
(Dahud en princesse et en Marie-Morgan)
La préhistoire de la Bretagne, collection Gisserot-patrimoine culturel : Comme malheureusement, nous ne pouvons pas avoir un budget carburant nous permettant d’aller voir visiter plusieurs sites mégalithiques, le livre nous a permis de voyager d’une autre manière. Cette collection est très bien faite, et tous les volumes en sont écrits par des archéologues : donc expérience de terrain et analyse pointue assurées.
Les Vikings en Bretagne (Collection Les universels Gisserot), utilisé surtout pour moi, mais il m’a permis de bien souligner leur présence en terre bretonne et à faire le lien avec les blocs de mythologie nordique qui viendront plus tard dans l’année.
Pour moi aussi, quelques relectures d’un livre dévoré il y a quelques années, La Civitas des Osismes à l’époque gallo-romaine, de Louis Pape, mais juste pour le plaisir et pour me remettre dans l’ambiance
En géographie, nous nous sommes penchées sur la cartographie, enfin, sur une première approche de la cartographie, et notamment avec les dessins de carte à partir de grilles, et, par extension, on a dessiné pas mal de choses avec ce système de quadrillage qui a vraiment plu aux filles. On a aussi posé les notions de directions, de rose des vents, latitude et longitude et vu du vocabulaire spécifique, comme péninsule et abers.
(Moi dans le monde)
(Plan de ma chambre)
En complément, nous avons lu ensemble :
Anne de Bretagne, duchesse insoumise de Catherine de Lasa : Nous avons adoré nous pencher sur la vie de cette grande figure féminine de l’histoire bretonne. Rédigé sous forme de journal intime, ce livre colle au plus près à la vie de la petite Duchesse et nous montre comment une jeune fille de onze ans, déjà très au fait de la politique, vivait en pleine guerre de succession et se battait pour l’indépendance de la Bretagne.
Le chien des mers de Marie-Aude Murail (L’école des Loisirs, collection Mouche) ; bien qu’un peu (trop) facile à lire pour les filles, ce petit livre nous a transporté efficacement à St Malo, au temps des Corsaires du roi, et de la guerre avec les Anglais. Et puis, l’histoire est vraiment jolie.
Les légendes de la mer, de Pierre-Jakez Helias (Editions Jos). Des histoires de marins noyés, mais aussi beaucoup d’histoires de villes englouties, dont la très célèbre Ys de la princesse Dahud, que nous lu sous plusieurs versions et qui nous a servi à imaginer le plan de la célèbre cité :
(Nos plans de la Ville d’Ys)
Les contes Bretons de Pierre-Jakez Helias (Editions Jos) ; Pierre-Jakez Helias nous a enchanté de sa belle écriture.
Chansons :
L’hymne breton, Bro Gozh ma zadou interprété ici par les Tri Yann. C’est un très bel hymne – tant du point de vue de la mélodie que de ses paroles – et nous avons eu beaucoup de plaisir à apprendre.
Le pirate gallois : Chanson rigolote et très bien rythmée, je l’ai choisie à dessein bien qu’elle parle d’un pirate gallois. Pourquoi ? Pour plusieurs raisons : d’abord, parce que chacun des prénoms de nos filles a un lien avec le Pays de Galles ; de plus le gallois et le breton sont deux langues celtiques très proches, encore actuellement. Enfin, là où nous vivons, des migrants Gallois se sont installés (dans les tous premiers siècles de l’ère chrétienne) et plusieurs villages – dont le nôtre – ont un nom donné par les Gallois et possèdent un homonyme au Pays de Galles. Alors, ici, c’est un tout petit peu un bout du Pays de Galles 😉
Travail manuel
(Nain d’automne)
Nous avons fait quelques travaux manuels (comme pour la célébration de l’automne par exemple), mais pas autant que je l’aurais souhaité, faute de temps et de retard de ma part dans mes préparations. De mon côté, j’avais feutré quelques pièces pour notre table des saisons afin qu’elle revête un petit caractère breton !
Gwendolyne a fini de tricoter un joli poney biface :
Enfin, j’ai réussi à mettre en place quelque chose qui me tenait à coeur depuis longtemps : un journal créatif (ce n’est pas de la pédagogie Steiner) que nous réalisons chacune et souvent ensemble. Nous aimons nous installer à notre table, entourées de nos fournitures d’art plastique, et en laissant notre imagination s’exprimer sur le journal ! ICI vous pouvez voir une partie de nos réalisations.
Pour finir, j’ai aussi cousu des pochettes pour nos crayons et craies de cire. Bien que les pochettes soient visuellement jolies, je ne les trouve pas très pratique pour le moment, et je vais devoir étudier comment les améliorer.
Dessin de forme :
Des entrelacs, des entrelacs et encore des entrelacs 🙂
Peinture/dessin :
Comme j’avais commencé à introduire la pédagogie Steiner aux 6 ans de nos filles, il y a un certain nombre de choses que je n’avais pas faites avec elles, comme la découverte des couleurs, introduites une à une.
C’est peut-être tard, mais j’ai senti que nous pouvions le faire cette année. C’est une manière encore différente d’explorer l’art et je trouve que c’est très riche de le faire même si l’enfant n’a plus l’âge du jardin d’enfant.
Pour ce faire, je m’inspire du formidable livre de Sharifa Oppenheimer, Heaven on Earth : a Handbook for parents of young children, Steinerbooks ; comme j’aurais aimé connaître ce livre bien avant ! Il m’a enthousiasmé et nourri bien que nos filles aient déjà 9 ans. C’est un livre qui devrait être traduit en français tellement il pourrait apporter à de nombreux parents qui ne vont pas forcément lire en anglais.
Dans ce livre, Sharifa Oppenheimer montre bien la progression à suivre et comment on introduit une couleur et à quel moment de la saison.
J’aurais voulu faire des cartes à l’aquarelle, mais durant ce bloc, c’était déjà tellement intense que ça n’était pas possible ; je vais donc les intégrer à d’autres blocs de travail. Par contre, les filles ont apprécié, comme toujours, de pouvoir mettre en dessin les notions que nous voyions, ce que la pédagogie Steiner permet merveilleusement. Et bien sûr, comme dit plus haut, la découverte de la copie de dessin avec un quadrillage a été un plus très apprécié.