La fleur de minuit, un conte slave
Avec La fleur de minuit, nous retrouvons les superbes illustrations en aquarelle de Marie Laure Viriot qui nous présente un conte slave se déroulant lors du solstice d’été. Voilà donc une ressource de qualité de notre partenaire, les éditions Belle-Émeraude, à utiliser pour vos célébration de la St Jean ou du solstice d’été.
La fleur de Minuit raconte l’histoire de Mischa, un jeune berger qui décida de partir à la recherche de la fleur de fougère qui, dit-on, naît d’une unique fougère la nuit du solstice d’été sur les coups de minuit. Mischa devra affronter des obstacles sur ce chemin initiatique qui le mènera à développer une compétence hors du commun, guidé par son amour des animaux.
Les festivals qui jalonnent l’année et qui sont célébrés avec soin et joie dans la pédagogie Steiner ne sont pas placés à n’importe quel moment de l’année sans qu’un sens y soit attaché ; ils correspondent aux respirations de la terre, considérée elle-même comme un être vivant, doté de cycles.
Pour quoi est-ce important de célébrer ces festivals ? Parce qu’ils nous mettent en harmonie avec les rythmes de la terre (et ceux du cosmos), cet être vivant qui nous porte tout au long de l’année. Avec les jeunes enfants, cela n’est vraiment pas compliqué d’organiser une célébration.
La fleur de minuit est justement une ressource qui vous permet de le faire. En effet, un festival nécessite toujours une bonne histoire de saison à conter. Soyons francs, on n’a pas toujours le temps et les matériaux pour réaliser des personnages utilisés dans un conte sur table ; un beau livre, avec des illustrations aussi magiques que celles de Marie-Laure Viriot peut être l’outil idéal pour palier notre manque de temps (et d’énergie).
Ne vous reste plus ensuite qu’à trouver une activité manuelle à réaliser tous ensemble en rapport de votre histoire. Sans oublier, non plus, une activité extérieure dans le même esprit ; en effet, les respirations de la terre sont, comme leur nom l’indique, une expression de la terre considérée comme un être vivant et c’est bien évidemment dans la nature que nous pouvons le mieux nous connecter avec celle-ci.
Comme pour la respiration humaine où l’on observe une pause entre l’inspir et l’expir, la terre vit deux fois dans l’année une pause de ce genre : lors des solstices. Pour nous qui sommes sur terre, les solstices nous apparaissent comme le point le plus éloigné du soleil, en-dessous (solstice d’hiver) ou au-dessus (solstice d’été) de l’équateur.
C’est à ce point qu’il marque une légère pause avant de repartir vers le point opposé (le solstice d’hiver). Le mot solstice est d’ailleurs composé de deux racines latines : sol (soleil) et stare (s’arrêter) qui signifient l’arrêt du soleil. Rudolf Steiner s’inscrivait dans cette analyse et allait encore plus loin.
« En effet, en raison de la nature de la relation du Soleil avec la Terre, le moment exact du Solstice change selon les années, à un taux d’environ 1 degré du zodiaque tous les 72 ans. Si l’on calcule le cercle du Zodiaque à 360 degrés, et le multiplions par le taux de ce mouvement (72×360), alors nous trouvons que la relation Soleil-Terre atteignent une unité dans le cercle du zodiaque tous les 25 920 ans (72×360 = 25 920).
Ce rythme de 25 920 ans s’appelle une « Grande année platonicienne », et possède une remarquable synchronicité avec la respiration humaine. En moyenne, l’être humain respire 18 fois par minute. À 60 minutes dans une heure et 24 heures dans une journée, alors nous trouvons que dans chaque 24 heures, l’être humain respire 25 920 fois 18x60x24 = 25,920).
Nous trouvons dans cette harmonie des rythmes que l’être humain est spécifiquement « synchronisé » avec le grand rythme céleste (pour en savoir plus sur la Grande année platonicienne, voir la conférence suivante de Rudolf Steiner en 1917)« .
Cette citation traduite par mes soins est issue de cet article.
Le solstice d’été correspond au point culminant de l’expansion de la vie dans la nature, de l’exposition maximale à la lumière solaire. C’est le jour le plus long de l’année, célébré partout par des feux de joie.
Dans de nombreuses traditions populaires, c’est lors du solstice d’été que les plantes, gorgées de la lumière du soleil, doivent être ramassées, car elles sont au maximum de leur capacité de guérison.
Voilà une très belle idée d’activité à réaliser en famille, dans le thème même de l’album La fleur de minuit : récolter les herbes sauvages comme le millepertuis, l’achillée millefeuille, l’armoise, la sauge et bien d’autres encore. N’oubliez pas, lors de vos cueillettes, de respecter quelques règles pour le bien-être de tous, la Terre comme nous-même.
Encore quelques mots pour achever cet article sur La fleur de minuit et sur le solstice d’été. Ce début de l’été marqué par le solstice est vraiment un temps de joie partagée avant la bascule très proche qui insensiblement rallongera les nuits au détriment de journées plus courtes. C’est le moment de fêter le soleil, l’amour, la joie d’être ensemble, des longues tablées campagnardes à la lumière des torches.
Je vous souhaite un excellent solstice d’été !
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– Monique