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Légende aborigène

par | Nov 8, 2010 | Classe 1, Classes, Contes et légendes | 0 commentaires

Trouver des pépites

Je vous ai trouvé une belle légende aborigène !

Accompagner ses enfants dans le cadre de leur instruction nécessite de la part du parent un engagement pédagogique de tous les instants. Un parent instructeur est toujours à l’affût de ce qui peut éclairer son enfant, ou, tout au moins, de ces petites graines qui, plus tard, germeront, produiront de belles fleurs et de bons fruits.

De fait, il m’arrive, au gré de mes lectures, au gré de mes interactions et de mes expériences, de trouver des ressources que je garde à l’esprit pour telle ou telle application.

Je destine Chant des Fées à être également un collecteur, ou, du moins, un répertoire de Contes et légendes qui vous permettront de rendre vivante votre instruction. La pédagogie Steiner utilise beaucoup les histoires comme base des leçons.

Légende aborigène

Voici donc cette belle légende aborigène :

Tiddalike était la plus grosse grenouille du monde.

Un jour, en se réveillant, il se sentit la gorge si sèche, il avait si soif, qu’il but, mais il but tellement qu’il avala toute l’eau fraîche du monde. Les plantes et les animaux commencèrent à mourir.

Les animaux qui restaient se réunirent pour décider de ce qu’ils pouvaient faire. Le vieux wombat eut une idée excellente : il fallait faire rire Tiddalike. Comme cela, il ouvrirait la bouche, et toute l’eau pourrait sortir.

Alors, le Kookaburra raconta à Tiddalike ses meilleures histoires drôles, mais elles ne faisaient rire que lui. puis, le kangourou sauta sur le grand émeu. Ces pitreries ne firent pas rire Tiddalike.

Finalement, Nabunum, l’anguille, se dressa sur la pointe de sa queue pour essayer de danser. Il gigotait tant et son corps se tortillait en formes si drôles que Tiddalike éclata de rire.

Toute l’eau qu’il avait avalée s’échappa à grands flots de sa bouche et se déversa sur la terre, remplissant les lacs, les étangs et les rivières asséchées.

Rôle pédagogique d’une légende

Cette légende aborigène est traditionnellement contée afin d’expliquer à sa manière la sécheresse et les inondations en Australie.

Si vous lisez beaucoup de contes et légendes, vous verrez que chacun d’eux ou chacune d’elle contient des enseignements qui sont la plupart du temps reçus intuitivement par leur auditoire. Nos ancêtres apprenaient beaucoup de cette manière. Bien que nous soyons passés à des sociétés dans lesquelles la première place est accordée à l’écrit, les contes et légendes contiennent toujours leurs vérités.

Nos enfants sont particulièrement sensibles aux histoires, parce que leur coeur pur, non pollué par leur mental comme le nôtre, perçoit les profonds enseignements qu’elles comprennent.

N’hésitez jamais à raconter des contes et des légendes à vos enfants. Ceux-ci nourriront leur imaginaire, leur âme et leur coeur, pour le restant de leur vie.

Je l’ai trouvée dans le livre « De l’autre côté de la terre, l’Australie », Collection Découverte Benjamin, chez Gallimard, 1992.

 

Légende aborigène

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- Monique

méditations

Crédit photo Aurore de Hulster