« School as a Journey – The Eight Years Odyssey of a Waldorf Teacher and His Class » est un livre écrit par Torin M. Finser, paru aux États-Unis chez Anthroposophic Press en 1994/
School as a Journey est un livre génial qui se lit quasiment comme un roman passionnant. On y suit donc l’odyssée de Torin Finser, professeur de classes en école Steiner, durant huit années avec les mêmes enfants.
Torin M. Finser est Docteur en « Educational leadership » (aucune idée de comment on pourrait le traduire en français) et l’auteur de onze autres livres :
- Education for non violence
- The false door between life and death
- Guided self-study
- In search of ethical leadership
- Initiative
- Leadership development
- Organizational integrity
- Parables
- School renewal
- A second classroom
- Silence is Complicity
Celui-ci est son premier et il a été traduit en Mandarin, en Farsi, en Thai, en Arabe, en Coréen et en Espagnol. Il exerce de nombreuses responsabilités de conseil et de consultant auprès, notamment, des écoles Steiner.
C’est un éminent membre de la communauté anthroposophique américaine. Il faut dire qu’il est « tombé » dedans tout petit, car il fut lui-même élève dans le système Steiner-Waldorf, apprend-ton dans son livre, et sa propre mère était une professionnelle de l’eurythmie curative (page 69).
J’ai trouvé que ce livre était vraiment facile à lire, très riche et très intéressant. Avoir le retour d’un enseignant sur sa pratique de huit années avec les mêmes enfants, de la classe 1 à la classe 8 donc, est extrêmement précieux pour nous, parents qui instruisons nos enfants, car, par certains côtés, nous sommes dans une situation comparable.
Bien sûr, la comparaison a aussi ses limites, notamment en terme de formation, puisqu’en tant que parents instruisant nos enfants avec la pédagogie Steiner, nous sommes rarement formés avec elle. Néanmoins, vous verrez aussi que le formation en fait pas tout et, justement, deux des points les plus puissants, à mon avis, de cet enseignant, sont son humilité assorti d’un très grand esprit de recherches. J’ai hautement apprécié la personnalité de Torin Finser.
School as a Journey se compose, après une très brève préface, de huit chapitres, un par classe. On le suit dans ses pérégrinations professionnelles, mais, très souvent, celles-ci sont accompagnées de détails à propos d’événements jalonnant sa vie personnelle et familiale, les deux domaines s’interpénétrant bien évidemment.
La préface est très courte. Torin Finsel va droit au but : celui-ci est de permettre aux parents, aux administrateurs, et aux enseignants, d’être encouragés à réexaminer leurs pratiques d’enseignements, de réfléchir sur la philosophie personnelle de l’éducation, et d’explorer des alternatives pour l’éducation des enfants. Bien sûr, il est aussi de montrer le formidable potentiel de l’éducation Waldorf.
Que contiennent les huit chapitres de School as a Journey ?
Ces notes sont tout à fait aléatoires et personnelles ; elles reflètent ce qui m’a le plus marqué. Il n’est pas exclu que, d’ici quelques temps, dans d’autres articles, je vous traduise quelques passages que j’ai trouvés particulièrement lumineux. Les citations sont faites avec la permission de l’auteur.
1. Once upon a time
Cette partie bien nommée concerne la classe 1 dont le matériel narratif est principalement le conte.
La chose qui m’a frappé dans ce chapitre, c’est le soin pris par ce monsieur à rencontrer chaque enfant et sa famille avant la rentrée des classe. Il a visité chaque famille, discuté avec chacune d’elle et chaque enfant. Mon mari me faisait remarquer que cela ne serait sans doute pas possible en France du fait de la différence d’état d’esprit. Certes ! Néanmoins, je salue cette démarche qui témoigne d’une implication énorme. Durant l’été précédent la rentrée de la classe 1, il a visité pas moins de 23 familles !
« (…) la qualité de la relation est ce qui tient les gens ensemble. L’éducation relève des relations, or la dynamique est trop souvent biaisée en faveur des institutions, ou juste des relations entre enseignant et enfants. J’encourage les enseignants et les parents à se donner la permission de travailler ensemble. Je trouve aussi que c’est manière plus plaisante » (page 14)
Débute alors cette odyssée dont Torin Finser ne nous cache ni les interrogations qu’il peut avoir, ni ses doutes, ni ses espoirs. C’est d’ailleurs une constante dans tout son livre et cela rend son auteur extrêmement humain et proche. Là encore, c’est un point très précieux pour le parent instructeur.
Pour ce chapitre comme pour les sept autres, Torin Finser rappelle des fondements de la pédagogie Steiner : à quel stade en sont les enfants de tel âge, quelques paroles de Steiner, ce que préconise le curriculum Steiner. C’est donc encore un moyen pour nous d’intégrer et d’approfondir cette pédagogie. Cependant vous verrez au fil de mes notes que l’auteur de School as a Journey enrichit considérablement cette vision par son humanité aurais-je envie de dire, par son individuation aussi…
Il donne des focus intéressants sur certaines matières, et des exemples.
Tout au long du livre, il montre son observation fine des enfants et ce que cela lui apporte en terme de compréhension et de progression.
Je dois dire que la lecture de ce livre a pour moi été jouissive ! Sans aucun doute parce qu’elle a confirmé beaucoup de mes pratiques, que je faisais à partir d’un mélange d’intuitions, d’instinct et de réflexions nées tout à la fois de mon cheminement personnel et de mes lectures.
Torin Finser partage ses points de vue, ce qui nous permet à nous aussi de déplacer notre regard.
« Le geste de l’écriture a à voir avec comment nous trouvons notre place sur terre et dans le corps physique qui nous est donné en cette vie« . (page 17)
L’enfant écrit-il de haut en bas ou de bas en haut ? La majorité de ceux qui écrivent de haut en bas sont pleinement présents. Tout a du sens pour comprendre l’enfant et tout a du sens pour ce dernier.
Parents instructeurs, lisez le paragraphe qui suit, rapidement traduit pour vous :
« En dépit de mes frustrations à n’avoir jamais assez de temps pour faire tout ce que j’avais planifié, en dépit du sentiment constant que j’avais besoin davantage d’expertise en tant que poète, illustrateur, conteur et dramaturge, j’étais continuellement récompensé par un groupe d’enfants qui semblaient absorber tout ce que je pouvais donner« . (page 27)
Suivez la voie des enfants…
Il montre enfin dans ce chapitre comme dans bien d’autres combien le matériel utilisé pour sa classe le nourrit lui aussi sur un plan personnel.
2. The High Road and the Law Road
School as a Journey n’est pas seulement instructif ; c’est aussi un livre bourré d’humour.
Début de classe 2 : « Je pensais que j’aurais à enseigner au même groupe d’enfants. Faux ! » (page 29
Les noms étaient les mêmes mais tout le reste avait changé ! On comprends la consternation de Torin finsel devant les enfants grandissants qu’il retrouve ce septembre-là.
Mais voilà justement une application de ses deux qualités essentielles : humilité et esprit de recherches.
« Puis-je devenir un nouvel enseignant ?« , se demande-t-il. (page 30)
Basé sur l’observation des enfants (les enfants SONT le curriculum), Torin Finsel fait évoluer sa pratique. Prenant en compte davantage les enfants, il cherche les meilleures images qui aident le plus ceux-ci.
Par exemple, avec un lecteur très lent, il cherche l’image qui permet de bâtir la confiance dans un développement lent (page 33).
Bien sûr, ses lectures de Rudolf Steiner le nourrissent ; « Rudolf Steiner encourageait les enseignants à faire usage d’une variété de style d’apprentissages et de tempéraments, de sorte que la leçon non seulement engage l’enfant en entier, mais aussi puisse devenir plus que le sujet enseigné et puisse ainsi renforcer le développement humain » (page 41.
Les conceptions abstraites sont hors de propos : « Ce qui vit dans l’âme de l’enfant est bien plus que tout ce que j’ai jamais vu dans les cahiers d’exercices publiés, cependant bien trop d’éducateurs essaient de faire rentrer cette immense vie de l’âme dans des leçons ennuyeuses, sèches, créées par des adultes qui ont perdu la lumineuse vie de l’enfance » (page 41).
Et de conclure : « Afin de devenir un nouvel enseignant de classe 2, je devais devenir à nouveau un élève de classe 2« . C’est lumineux !
3. Toward Community
Cette fois-ci, l’auteur de School as a Journey détaille un peu plus les matières de la classe 3, en particulier les matières spécifiques enseignées par des professeurs spécialisés : eurythmie, musique, langue étrangère… une présentation qui est ici tout à fait classique de la classe 3.
J’étais toutefois étonnée d’y voir figurer une introduction à la grammaire, alors que les sources les plus courantes la font figurer en classe 4.
Quelques notes sur la lecture sont très riches. Le premier « Livre » lu par chacun des enfants fut une très belle adaptation des Sept Corbeaux, un conte des frères Grimm. Chacun des volumes avait été fait artisanalement par des enseignants réunis pour la circonstance ; ils avaient copié et illustré l’histoire. Apparemment, les volumes étaient sublimes. J’aurais adoré en voir une photo !
4. Trials by Fire
C’est un chapitre où Torin Finsel nous fait un peu plus entrer dans sa vie familiale marquée cette année-là, classe 4, par un grave accident qui faillit coûter un oeil à son très jeune fils. La sollicitude et la solidarité marquées par ses élèves et ses collègues est mise en avant.
Là encore, l’aspect classique de la présentation est enrichi de ses réflexions et exemples de pratiques très intéressantes à propos de certains blocs.
On y trouve aussi un réquisitoire très prenant contre les évaluations et les contrôles (page 82) :
« Je sentais que mon véritable but en tant qu’enseignant Waldorf n’était pas seulement d’entraîner les enfants à des compétences spécifiques, mais de les aider à développer des capacités, des capacités qui seraient transférables à une multitude de situations et de besoins (…)
Les enseignants peuvent devenir assez égoïstes à propos de leurs succès quand ils transmettent des informations à leurs élèves puis les testent pour voir dans quelle mesure ce qu’ils ont enseigné est reflété par les élèves. En raison des mécanismes de contrôle et du rôle important de la personne qui fournit l’information, le processus d’éducation peut facilement être détourné.
Les enseignants doivent se prémunir contre l’égoïsme. Plus j’enseignais dans un environnement Waldorf, moins j’avais confiance dans les tests standardisés, les « normes » pédagogiques ou l’image classique de l’enseignant en tant que distributeur d’informations. Je pensais plutôt que mon rôle était de travailler – de manière aussi artistique que possible – de manière à aider les enfants à s’éveiller progressivement à leurs capacités intrinsèques et au monde qui les entoure.«
5. In Balance
Le chapitre débute avec des notes sur les liens parents/enseignants et la nécessité de travailler avec eux, pas seulement pour le bien des enfants, mais aussi pour le bien de la société en entier.
Puis, arrivent des observations sur le programme d’histoire qui est très conséquent en classe 5. Voici ce qui fonde l’ordre des blocs pour l’auteur : au lieu de rassembler des faits et des événements à ordonner de manière chronologique, il a essayé de trouver des exemples symptomatiques qui reflétaient les changements majeurs dans la conscience humaine.
« En un sens, je considérais les événements historiques extérieurs comme l’expression d’un processus intérieur, plus caché. Mes élèves de 5ème classe étaient profondément touchés par cette étude parce que, dans leur propre développement, ils récapitulaient les étapes de la conscience à travers lesquelles l’humanité était passée historiquement.
Ils expérimentaient l’état d’esprit et les formes d’anciennes cultures d’une manière vraiment intime et personnelle ; j’ai souvent senti qu’ils participaient aux histoires que je racontais.
A mesure qu’ils suivaient « le processus dynamique de l’humanité à travers différentes phases évolutives », les enfants se voyaient eux-même comme les héritiers d’un processus de croissance qui continue à travers l’histoire et nécessite encore d’être transporté à notre époque. Apprendre l’histoire était par conséquent un apprentissage de nous-même« .
Ils ont donc commencé par l’Inde (page 94) qui symbolise l’union spirituelle.
Puis ils sont passés à la dualité de la Perse, avec ses polarités lumière/obscurité.
Ensuite, c’est l’Égypte et sa trinité qui a retenu leur attention : trinité de la surface des pyramides, trinité de la dynamique Osiris, Isis et Set (ou Typhon).
Le bloc d’histoire suivant était la Grèce antique : alors que les Égyptiens se sentaient portés et soutenus par les forces de la terre et l’inévitabilité de la mort, les Grecs s’exaltaient dans la liberté humaine et la joie de vivre ; un focus était fait sur un aspect particulier des Grecs : la nouvelle capacité à concevoir/ à conceptualiser (grâce à l’histoire de Persée).
6. With Both Feet firmly planted on the Ground
Classe 6, tournant des 12 ans : tout un programme !
Là encore l’humour : Maria, une des élèves, fait le commentaire suivant : « Monsieur Finsel a tellement changé ! » Mais, en fait, ils avaient tellement changé eux-mêmes qu’un nouveau style d’enseignement était nécessaire ! Pour Torin Finsel, les élèves de 12 ans voulaient du concret, des causes, des effets, de la clarté et être juste !
La géométrie et l’étude de la Rome antique étaient donc les matières parfaites (les Romains étaient un peuple extrêmement pratique). Le système légal romain inspire énormément nos mentalités modernes. Beaucoup de problèmes sont solutionnés dans les tribunaux par exemple.
Ne pourrait-on pas les solutionner autrement ? Comment l’emphase des Romains peut être reliée à l’ordre trisocial de Rudolf Steiner quand il décrit la sphère des droits de la vie et le besoin d’une vie culturelle indépendante ?
Pourquoi les écoles publiques modernes sont-elles gouvernées par des bureaux politiques ? Pourquoi l’éducation moderne est-elle tant perméable à cette mentalité encore tellement encore tellement prévalente des Romains en ce qui concerne les nombres, le pouvoir, la réalisation, la préparation au monde des affaires et l’industrie, plutôt que par les entreprises culturelles et spirituelles ?
Voilà un exemple des questions que se posent Torin Finsel à l’occasion de sa préparation de ces blocs, avec une question culminante : Comment en tant qu’enseignant Waldorf il peut intensifier ses efforts pour franchir cette barrière romaine dans sa propre vie méditative, dans son travail avec ses collègues et dans ses implications culturelles à l’extérieur de l’école ?
Vous voyez là un exemple de ce qui m’a beaucoup séduit dans ce livre : le constant rafraîchissement de ce que nous croyons savoir ou sur quoi nous pensons baser notre pratique d’enseignement. C’est là un aspect qui est miens depuis longtemps et que la pédagogie Steiner m’a permis de largement nourrir.
C’est aussi un exemple du travail de l’enseignant, et pas seulement Steiner dans l’idéal, que nous devons adopter en tant que parent instructeur afin d’être toujours au plus près des enfants et d’être en mesure de leur fournir une « subtile guidance ».
Comme le dit l’auteur de School as a Journey, la réponses à ces questions ne sont pas trouvées facilement, mais c’est ce questionnement qui élève la conscience.
L’enseignement « est une manifestation pratique de cette recherche intérieure » (page 136).
Je ne le conçois pas différemment et c’est ce qui fait qu’un enseignement est vivant et rafraîchissant pour les enfants.
J’ai trouvé d’ailleurs intéressant que Torin Finsel conclue ce chapitre en rappelant que « Rudolf Steiner parle de notre époque comme l’âge de « l’âme consciente », un temps durant lequel les choses sont atteintes seulement par un grand effort, et la clarté est gagnée en faisant individuellement tous ses efforts« . (page 145)
7. Outer and Inner Explorations
Classe 7, les enfants ont fait un virage à 180° ! La relation enseignant/élève s’en trouve encore changée.
« Qui sont ces nouveaux enfants ? Que puis-je apprendre d’eux qui m’aidera encore une fois à devenir leur enseignant ? » (page 150)
Toujours ce merveilleux esprit de recherches ! Il nous donne encore un bel aperçu de que l’observation des enfants apporte :
« Avant de décrire comment nous avons essayé de travailler avec les caractéristiques de cette classe 7 à l’intérieur du curriculum Waldorf, je veux m’adresser à tous les parents et enseignants qui, comme moi, ont du mal par moment à comprendre les enfants dont il s’occupe.
C’est une chose remarquable, cet exercice d’observer l’être humain. Quand je m’y dévoue, et quand la faculté passe du temps à discuter et observer une classe ou un enfant, les choses semblent changer. C’est seulement des années plus tard que j’ai lu l’observation d’Heinemann : « Si vous voulez changer quelque chose, observez-le ».
Je sens que cela est un effet magique, une réalité spirituelle de l’enseignement. S’ils sont intensément observés sur la durée, nos cas les plus perplexes, nos problèmes les plus difficiles, peuvent recevoir des réalisations inattendues, positives, des réponses plus puissantes du monde spirituel. Nous ne voyageons pas seul« . (page 151)
Un autre passage des plus intéressants a trait à l’autonomie des enseignants posée par Steiner lui-même. Voilà comment l’auteur de School as a Journey se formule cette expérience à l’occasion de l’examen du matériel de classe 7 :
« J’en suis à une phase de rébellion. Je ne voulais pas enseigner quelque chose parce que d’autres l’avaient fait, ou parce que Rudolf Steiner avait donné des indications biographiques à présenter en classe 7. je voulais choisir des biographies qui, je le savais, toucheraient mes étudiants. […] A la fin, celles que j’ai choisies n’étaient pas si différentes que celles utilisées par les autres enseignants de classe 7, mais le processus par lequel j’y suis venu signifiait que je pouvais raconter les histoires depuis mon coeur parce qu’elles vivaient en moi d’une manière qui avait été éclairée et renforcées par mes propres sentiments » (page 153).
Et cela change tout : encore une fois, l’enseignement est alors vivant.
J’ai noté aussi avec intérêt que la rotation des blocs opérée par Torin Finsel était vivante elle aussi, au point que je me suis demandée s’il en établissait une avant la rentrée de septembre ? En effet, page 159, il décrit comment il observe les enfants parler de tels ou tels sujets les préoccupant, en résumé : les cheveux, la nourriture et les vêtements, ce qui le conduit alors à décider de faire le bloc de physiologie qui aurait 4 thèmes principaux : l’air (le système respiratoire), la nourriture, les vêtements (le système circulatoire) et la maison (quel habitat pour les enfants à besoin particulier ?).
Le reste du chapitre étant assez classique, je ne m’étendrai pas dessus (au risque d’ailleurs d’être beaucoup trop longue).
8. Rounding the Corners
Après quelques mots sur l’entraide entre professeurs Steiner qui fait vraiment rêver, Torin Finser présente les éléments de la Classe 8, notamment comment il aborde les blocs d’histoire et les biographies.
Conclusion rapide de School as a Journey
Le livre ne comporte pas de conclusion ; c’est le dernier paragraphe du chapitre 8 qui conclue ainsi :
« Une chose est restée avec moi par-dessous, combien j’étais petit en tant que personne, combien s’est produit grâce aux enfants dont je m’occupais, et par leurs efforts. Plus je les ai connus, plus j’ai réalisé qu’ils m’enseignaient constamment. ils n’étaient pas embarrassés par le lourd bagage du savoir que les adultes possèdent.
Ils semblaient avoir des ressources qui étaient fraîches, inspirées et pleines d’étoiles de sagesse. Mes meilleurs moments étaientceux durant lesquels j’étais ouvert à ce que les enfants avaient à m’enseigner. De cela, je suis profondément reconnaissant ». (page 218)
Voilà, c’est un très beau livre que nous a offert Torin Finsel. en lisant les commentaires sur Goodreads, j’ai pu constater à quel point tout le monde est unanime quant à la qualité de School as a Journey.
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- Monique