Aujourd’hui je souhaite vous demander un coup de main pour nous aider à financer un piano numérique pour notre fille Gwendolyne.
Si vous me suivez sur Facebook, vous savez qu’elle a été instruite en instruction en famille (IEF) depuis le début.
Mon engagement en faveur de la pédagogie Steiner
J’ai commencé ce blog en 2009 ; nos filles avaient 5 ans et demi. La pédagogie Steiner que j’avais découverte quelques mois auparavant m’enthousiasmait tellement par sa beauté et sa cohérence que je ressentais le besoin de me m’engager, d’une manière ou d’une autre, en sa faveur.
Alors, je me suis jetée à l’eau. Comme je l’ai expliqué dans mon tout premier livre, j’ai lu (presque) tout ce que je trouvais sur elle ; malgré mes peurs, mes doutes, j’ai mis en place ce qui me semblait possible avec nos filles, dans un contexte d’instruction en famille.
Très vite, j’ai eu envie de partager tout ce que j’apprenais et mettais en place ; j’ai eu envie que ça puisse profiter à d’autres parents qui recherchaient des solutions pour préserver l’enfance de leurs enfants et leur donner des chances de s’épanouir.
J’ai utilisé principalement cette pédagogie jusqu’à l’équivalent de la 4ème au collège ; ensuite, tant les contrôles de l’Éducation Nationale que la préparation de l’examen du Diplôme National du Brevet (DNB) ont nécessité que nous aménagions les approches différentes. Cependant, nous avons gardé une approche artistique au quotidien tant celle-ci est essentielle pour grandir de manière heureuse et épanouie comme le montrent les neurosciences.
Une fois le niveau collège terminé, nos filles ont choisi de continuer en IEF, Enora avec Clonlara après de nécessaires bilans cognitifs, Gwendolyne, quant à elle, a choisi de faire un parcours classique afin de passer le Baccalauréat en candidat libre.
Parcours artistique de Gwendolyne en IEF
Nos filles ayant baigné dans la pédagogie Steiner, nos apprentissages ont été apportés de manière artistique, leur permettant de développer de belles compétences. Je ne vais parler que de Gwendolyne pour ce qui suit.
Gwendolyne a passionnément dessiné durant toute son enfance, son adolescence et, jeune adulte, elle continue de faire des cahiers magnifiques et de remplir des carnets. Elle aime aussi beaucoup l’aquarelle et l’acrylique sur toile, les crayons de couleur, l’encre… Sa créativité est infinie.
Plus tard, sa pratique s’est complétée par une étude poussée de l’histoire de l’art, et notamment sur la place des femmes dans l’art.
Elle s’est passionnée aussi pour le travail manuel : crochet, (un peu moins le tricot !), laine feutrée, couture, broderie, cartonnage, bijoux faits main… tout cela vous pouvez le voir sur son Instagram et son site Internet qui est une mine d’informations pour tous les lycéens en candidat libres.
Et puis, il y a la musique qui a une très grande place dans sa vie !
L’arrivée du piano numérique dans sa vie
Honnêtement, au début, ça n’a pas été simple !
Nous avons beaucoup chanté, dès le début ; la voix est notre permier instrument. Ça ça allait.
J’ai essayé de lui apprendre la flûte ; euh, comment dire… là, ça a juste été impossible ! Contrairement, à sa jumelle !
Le miracle est arrivé avec un mélodica que ma mère leur avait offert ; Gwendolyne s’en est emparé : le clavier l’a conquise ! Une fois qu’elle eût usé celui-ci, je lui ai donné un petit synthétiseur qu’on m’avait donné avec sa méthode. Elle qui refusait d’apprendre les bases du solfège s’y est mise. Très vite, nous lui avons trouvé chez Emmaüs un synthétiseur Yamaha qui comportait plus d’octaves.
Elle a continué d’apprendre des morceaux et a demandé un livre de théorie musicale qu’elle a appris ! Très vite est venu le moment où ce pauvre synthétiseur avait donné tout ce qu’il pouvait !
C’est avec une partie de mes premiers revenus d’auteur que nous lui avons acheté d’occasion un piano numérique Korg. Grâce à un ami, nous lui avons aussi trouvé un super prof de musique qui nous a fait un prix sur le montant mensuel des cours. Sa progression a été fulgurante, couplée à une solide compréhension de la théorie musicale.
Pourquoi un nouveau piano numérique ?
Là où elle en est, elle ne peux plus progresser sur son piano numérique. Il n’a pas assez de nuances ; sa banque de son n’est plus adaptée à son oreille qui s’est encore énormément affinée ; il n’a qu’une pédale et son toucher n’approche pas assez du toucher piano comme les pianos numériques récents.
Nous n’avons ni le budget ni la place pour un piano droit qui lui permettrait de progresser. Nous surveillons toutefois le marché d’occasion du piano depuis plus d’un an.
Son professeur nous a longuement expliqué comment choisir un piano d’occasion qui en vaille la peine et a régulièrement complété ses explications. De nombreuses personnes vendent des pianos qui sont bons pour « faire le feu sous le barbecue », comme le dit si humoristiquement son professeur. Ils n’ont pas été accordés depuis trop longtemps, ce qui rend leur accordage difficile et nécessite un ajustement coûteux ; les touches peuvent ne plus être alignés, les feutres sont abîmés, le timbre, la puissance peuvent ne pas plaire…
La majeure partie des piano qui ont plus de vingt ans sont dans cet état et, pourtant, on les trouve en vente à des prix faramineux (par rapport à leur valeur pianistique réelle) sur Le Bon Coin… Lui trouver un piano droit de son niveau et lui permettant de progresser nécessiterait un budget de 3000 euros au grand minimum.
Reste donc la solution du piano numérique !
Un financement participatif pour lui procurer un piano numérique
Clairement, nous n’avons pas le budget pour lui acheter le Yamaha CLP735 qu’elle a essayé dans un magasin de musique. C’est son professeur de piano qui nous a recommandé tant le magasin que ce piano numérique, et pourtant il n’est pas un aficionado du numérique… mais celui-ci possède de réelles et convaincantes qualités pianistiques.
Alors, nous pourrions faire le choix de lui dire : « Tant pis, on ne peut pas te le payer ! » ou « Tu te paieras un piano quand tu travailleras ! »
Cela n’est cependant pas notre coeur. J’aurais aimé que mes droits d’auteur de cette année puissent me permettre de lui offrir… honnêtement, j’en étais très loin ! Quant à lui demander de se le financer, au regard de tout ce qu’elle traverse cette année, cela serait préjudiciable pour sa santé.
La seule chose qui me paraît essentielle au regard de tout ceci, c’est qu’une jeune fille mature, brillante, talentueuse, humaine et généreuse a besoin d’un geste communautaire pour l’aider à réaliser son rêve. Même si vous ne pouvez pas faire un don ce que nous comprenons amplement, vous pouvez partager mon article, ce qui est déjà énorme.
Je vous en remercie du fond du coeur.
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(Crédits photos : hortensia_melenig)