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Depuis quelques années, vous entendez parler du « syndrome de déficit de nature », une expression née du travail de Richard Louv, auteur et journaliste américain, systématisée dans son livre « Last child in the woods : saving our children from nature-deficit disorder », paru en 2006 chez Algonquin Press. Notons que ce travail, majeur, n’a toujours pas été traduit en français.

Sous le nom de « syndrome de déficit de nature », on englobe toutes les « pathologies » que notre coupure d’avec la nature a créé en l’être humain, et, en premier, lieu chez l’enfant, coupure due – notamment au développement de la technologie et à son envahissement dans nos maisons, mais aussi à la sur-stimulation des enfants dont on conçoit les emplois du temps comme ceux des ministres et à une perception accrue d’un risque pour les enfants qui seraient lâchés dans la nature.

Les articles commencent à se multiplier en France ; parmi ceux-ci relevés dernièrement :

… et ainsi de suite.

Enfin, le problème semble être pris en compte. De nombreux parents désirent désormais que leurs enfants aient un contact réguliers, quotidiens si possible, avec des espaces naturels (d’où le développement des écoles en forêt) ce qui demande parfois beaucoup de réaménagements de la vie de famille, ou plutôt de repenser les priorités des revenus de la famille. Mais l’enjeu est tellement crucial qu’il pousse à se dépasser.

Néanmoins, nous sommes encore loin de la prise en compte profonde, efficace, du phénomène, ce qui est un peu « normal » dans la mesure où la plupart des études sur la question sont en anglais et ne reçoivent pas une réception de grande ampleur dans notre langue. Ainsi, une petite étude du Texas a montré que les aires de jeux fixes étaient moins sûres que les jeux libres dans la nature.

Gravitent en effet autour de cette question du syndrome de déficit de nature, la question du risque encouru par les enfants et, corrélée à celle-ci la question du jeu libre. On pourra sur ce point lire deux articles pointant majoritairement cette question, un en anglais, Why the Danes encourage their kids to swing axes, play with fire, and ride bikes in traffic, et un en français, Jouer c’est la liberté !

Par ailleurs, sur Chant des Fées, dans le menu « Enfance et nature« , vous trouverez déjà un grand nombres d’articles à lire, notamment :

L’article que je vous ai traduit montre sa réception précoce par la pédagogie Steiner qui converge « naturellement » vers la connexion de l’enfant avec la nature. L’article a le mérite de montrer la genèse de la prise en compte de ce syndrome en citant les études majeures. Comme souvent, vous le trouvez en téléchargement libre sur le site Waldorf Online Library.

déficit de nature

Le syndrome du déficit de nature

Au début des années 1900, plus de 90 % des Américains vivait dans des régions rurales où l’agriculture était dominante, alors que seulement 10% de la  population vivait dans des centres urbains. Aussi récemment que dans les années 1950, la plupart des jeunes Américains avaient encore un lien avec une certaine forme d‘agriculture. Même dans les villages ou les villes, les enfants jouaient avec des balles dans des tas de sable ou passaient des heures passées à construire des forts contre des clôtures, dans des arbustes des jardins ou des parcs. Leur jeu non organisé leur permettait d’être en harmonie avec la nature. Ce genre d’exposition au plein air a disparu de façon spectaculaire dans les dernières décennies, mais notre besoin de nature – tant psychologique que physiologique – quant à la lui n’a pas disparu. « Neurologiquement, les êtres humains n’ont pas rattrapé leur retard avec l’environnement trop stimulant d’aujourd’hui », déclare Michael Gurian, thérapeute familial et auteur de The Wonder of Boys.

Au début de ce millénaire, la démographie des années 1900 s’est inversée. Maintenant, plus de 90% de la population réside dans des zones urbaines ou suburbaines. Fait intéressant, au cours de cette période, nous avons également assisté à une augmentation spectaculaire du Trouble déficitaire de l’attention, TDA et et du trouble de déficit de l’attention avec hyperactivité, TDAH. Les enfants diagnostiqués avec ces troubles ont du mal à fixer leur attention, à écouter, à suivre les instructions et à se concentrer. Ils peuvent aussi être agressifs, antisociaux, et enclin à l’échec scolaire. En se basant sur l’imagerie de haute technologie du cerveau, certains scientifiques rapportent que les enfants TDA et TDAH présentent des niveaux altérés de certains neurotransmetteurs et de légère contraction dans la partie du cortex cérébral qui gouverne l’attention et le contrôle des impulsions. Mais les scientifiques ne savent pas clairement si ces différences signent une cause de trouble, peut-être due à un défaut génétique, ou sont simplement des manifestations d’une autre cause ou d’autres causes.

déficit de nature

Selon l’enquête nationale sur la Santé des enfants(1), environ 8% des enfants entre 4 et 17 ans – 4,4 millions au total – ont un diagnostic de TDA ou de TDAH, et plus de 50% d’entre eux prennent des médicaments stimulants, beaucoup d’entre eux sont dépendants(2). Les enfants diagnostiqués avec le TDAH reçoivent souvent « un petit peu plus que la dose prescrite » — sans autre indication d’un médecin, d’un thérapeute ou d’un conseiller pédagogique(3). Les statisticiens admettent toutefois que « les traitements non médicamenteux, psychosociaux peuvent être utiles si ils sont poursuivis assez longtemps. »(4) Cela nous amène à une prise en compte de la corrélation entre TDA, TDAH, et le phénomène des enfants d’aujourd’hui passant de moins en moins de temps à l’extérieur dans des activités non structurées.

« Last Child in the Woods : Saving our Children from Nature Deficit Disorder1 de Richard Louv paru le 5 mai dernier(5)2. Louv a inventé le terme de « syndrome de déficit de nature » après dix ans de voyage à travers le pays, interrogeant à la fois les parents et les enfants quant à leurs expériences dans la nature, à la fois dans les zones rurales et urbaines. Il a comparé leurs anecdotes avec un nombre croissant de recherches scientifiques émergentes qui suggèrent que les enfants à qui sont donnés des expositions positives précoces et continues à la nature prospèrent de manière intellectuelle, spirituelle et physique, contrairement à leurs pairs « enfermés ». Au cours des 30 dernières années, dit-il, les enfants de l’ère numérique sont devenus de plus en plus aliéné du monde naturel. Citant l’envolée du taux d’obésités, de diabète, de dépression infantiles et de TDAH, il relie un manque d’interaction avec la nature à une lente mais constante érosion de la santé mentale, physique et spirituelle.

Un conseiller de camp a raconté à Louv qu’il avait fait l’expérience de faire une promenade nocturne avec une fille de 9 ans qui n’avait jamais quitté la ville dans laquelle elle vivait. « Elle a regardé le ciel nocturne, s’exclamant, et a attrapé ma jambe », raconta le conseiller. « Elle n’avait jamais vraiment vu les étoiles auparavant. Cette nuit, j‘ai été témoin du pouvoir de la nature sur un enfant. Elle était une personne changée. A partir de ce moment, elle vit tout, même le lézard camouflé que personne ne voyait. Elle a utilisé ses sens. Elle était réveillée. »(6)

Louv préconise le « jeu dans la nature » comme moyen de réduire le stress, d’aiguiser la concentration et de promouvoir la résolution créative des problèmes. Il croit aussi qu’il pourrait également émerger comme une thérapie prometteuse lors de troubles déficitaires de l’attention et d’autres maladies infantiles.

déficit de nature

Parlant à la radio publique Nation en février 2006, il a déclaré que le rejet stérile de notre culture de la nature nuit aux enfants, corps et âme. Il a fait valoir que le temps libre des enfants est tellement structuré avec les sports pour les jeunes, la danse, la gymnastique, et ainsi de suite, et que les enfants sont tellement branchés à la télévision et sur les jeux vidéo qu’ils ont perdu leur connexion au monde naturel. Il déclare : « Nous n’allons pas bien quand nous perdons notre lien avec les arbres, les collines, le ciel et les ruisseaux. L’humanité dans le monde occidental a perdu son équilibre. » (7)

Rhoda Clements, dans « An Investigation of the Status of Outdoor Play »(8)3 soutient les découvertes de Louv. Son étude examine dans quelle mesure les enfants en Amérique du Nord participent aujourd’hui à des jeux de plein air actifs, comparés à ceux des générations précédentes. Huit cent trente mères de tout le pays ont été interrogés sur leurs expériences actives de jeu en plein air durant leur enfance, et les expériences de jeu de leurs enfants aujourd’hui. Les expériences des jeux des mères, comparées à celles des enfants, indiquent clairement que les enfants aujourd’hui passent nettement moins de temps à jouer à l’extérieur que leurs mères le faisaient enfants.

Les puces suivantes identifient certains des problèmes rencontrés par les enfants, problèmes qui peuvent être aidés par le traitement du « trouble déficitaire de la nature » :

• Le nombre d’enfants diagnostiqués TDAH a explosé – de 33 %; de 1997 à 2002.

Les prescriptions de médicaments stimulants comme le méthylphénidate (Ritalin) et les amphétamines (Dexedrine) ont aussi augmenté, surtout pour les enfants d’âge préscolaire.

De 2000 à 2003, les dépenses en médicaments pour le TDAH concernant les enfants de moins de cinq ans ont augmenté de 369 %.

Les scientifiques doivent maintenant définitivement expliquer ces tendances. Une théorie est que le TDAH peut être sur-diagnostiqué ; les entreprises pharmaceutiques ont intensivement commercialisés des médicaments, et les responsables scolaires exhortent souvent les parents à rechercher un traitement pour les enfants perturbateurs. Une cause présumée des symptômes du TDAH est la surstimulation, en particulier le visionnage de la télévision.

La recherche suivante cherche des réponses aux problèmes décrits ci-dessus :

L’hypothèse « biophile »4 du biologiste de Harvard, Edward O. Wilson argue que les humains ont une affinité avec le monde naturel. Quand nous ne sommes pas exposés à un paysage naturel, nous souffrons.(9)

Dans les études en cours menées par le Laboratoire de recherche sur l’environnement de l’Université de l’Illinois, des chercheurs ont découvert des preuves attrayantes allant dans le sens d’une nouvelle vision du syndrome. Dans une étude de 2004 publiée aux États-Unis par l’American Journal of Public Health, le laboratoire a constaté que des enfants aussi jeunes que cinq ans ont montré une importante réduction des symptômes du TDAH quand ils étaient engagé avec la nature.

Les parents et les tuteurs ont été invités à identifier des activités d’après école ou de week-end qui ont particulièrement fonctionné bien ou mal avec leurs enfants. L’étude a mesuré les réponses de dedéficit de natureux types d’activités : celles situées dans des paysages verdoyants, telles que jardins plein d’herbes, parcs et terres agricoles – et ceux des terrains de jeux intérieurs et des cours de récréations pavées. Les chercheurs ont conçu l’étude pour tenir compte des effets de l’exercice physique de sorte qu’ils ne pouvaient mesurer que l’influence des cadres de verdure. Ils ont également pris en compte l’âge, le sexe, les revenus de la famille, la région géographique, la taille de la communauté, et la sévérité du diagnostique. Dans cinquante-quatre des cinquantesix cas, les activités de plein air dans des lieux plus naturels ont conduit à une réduction plus importante des symptômes du TDAH que les activités dans des zones moins naturelles. Les seuls cas d’aggravation des symptômes eurent lieu dans des environnements artificiels. Dans une expérience relative, le laboratoire a constaté que les enfants pouvaient se concentrer sur des tâches spécifiques dans des environnements naturels.(10)

L’équipe de l’Université de l’Illinois a également suggéré que la thérapie par la nature pourrait être une troisième option, après la prescription de médicaments et les thérapies comportementalistes. L’étude narre comment un parent a commencé à emmener son fils au parc local pour trente minutes chaque matin avant l’école, et qu’il a indiqué que cela a réduit ses symptômes de TDAH. « En y réfléchissant », a dit cette mère aux chercheurs, « j’ai remarqué que son attitude envers le fait d’aller à l’école a été améliorée et ses devoirs ont été meilleurs la semaine passée. » Un autre parent d’un garçon avec symptômes de déficit de l’attention a commencé à l’impliquer régulièrement dans des activités de plein air, telles que la pêche, avec des résultats similaires. « Quand je lis les résultats de votre étude », rapporta-t-il aux chercheurs, « ils me sautent aux yeux. Je pense, oui, j’ai vu ça ! »(11)

Une étude réalisée en 2003 par l’Université Cornell a révélé que plus un enfant est en contact avec la nature à la maison — y compris l’exposition aux plantes d’intérieur et les vues par la fenêtre sur des milieux naturels – moins il ou elle était affecté par des stress négatifs.(12)

Une étude réalisée en 2003 par des chercheurs du New York State College of Human Ecology présente des conclusions similaires. Nancy Wells, la directrice de recherche, dit que l’exposition à la nature entraînait « de profondes différences » dans les capacités d’attention des enfants et que « les espaces verts peuvent permettre aux enfants de penser plus clairement et de faire face plus efficacement au stress de la vie ». Cela pourrait, ensuite, renforcer l’attention d’un enfant et potentiellement diminuer les symptômes du TDAH.(13)

Dans une étude de l’American Journal of Preventive Medecine, les patients opérés de la vésicule biliaire avec des arbres devant la fenêtre de leur chambre d’hôpital récupèrent plus rapidement que ceux avec vue sur un mur de briques.(14)

Les prisonniers du Michigan dont les cellules font face vers l’intérieur souffrent de 24 % de plus de maladies que les pairs dont les cellules sont orientées sur les paysages.

La nature semble aussi réduire le stress et stimuler la créativité. Dans une autre étude du Michigan, les employés de bureau avec des vues sur la verdure signalent beaucoup moins de frustration et plus d’enthousiasme au travail que des collègues sans vues similaires.

Les chercheurs suédois ont montré que les personnes qui marchent pendant 40 minutes dans la nature, lorsqu’ils s’en reviennent ont de meilleurs résultats dans la relecture des tests.

Stephen et Rachel Kaplan, mari et femme, psychologues de l’environnement à l’Université du Michigan, ont mis au point une « théorie de la restauration de l’attention » . Les Kaplans prennent leur inspiration du philosophe et psychologue William James, qui, en 1890, a décrit deux types d’attention chez l’adulte : dirigée et involontaire.

Au début des années 1970, les Kaplans étudiaient l’impact d’une gamme d’activités et trouvèrent que trop d’attention dirigée – cela peut inclure des tâches informatiques, des devoirs ou étudier pour un test — conduisent à ce qu’ils appellent « la fatigue de l‘attention dirigée », marquée par un comportement impulsif, l’agitation, l’irritation, et l’incapacité à se concentrer. La fatigue de l’attention dirigée se produit parce que les mécanismes inhibiteurs neuraux deviennent trop sollicités en bloquant les stimuli concurrents. La recherche ultérieure, y compris plus de cent études reliant l’exposition à la nature à la réduction du stress, a soutenu la théorie des Kaplans – et l’influence salutaire de ce qu’ils appelèrent « l’environnement réparateur ». Selon les Kaplans, la nature peut être la source la plus efficace de soulagement réparateur.(15)

déficit de nature

Un nouveau rapport américain sur la sensibilisation à l’environnement5 est une lecture importante pour tous les enseignants. Le rapport, Environmental Literacy in America vient du National Environmental Education and Training Foundation, une fondation à but non lucratif agréée par le Congrès en 1990 pour promouvoir l’éducation environnementale sous ses nombreuses formes. Dans le numéro Eco-Literacy and America’s « Nature-Deficit Disorder », Kevin Coyle pose en partie la responsabilité de la chute de l’intérêt des enfants en matière d’environnement sur des changements sans précédent de comportements culturels dans la manière dont les jeunes se relient à la nature et à l’extérieur :

Comme les enfants sont devenus plus « câblés » que jamais auparavant, ils se sont éloignés des jeux de plein air sains, souvent apaisants. Le vieux schémas des enfants qui passent des heures à errer et jouer à l’extérieur est proche de l’extinction en raison d’une combinaison entre l’électronique, le cyberespace et les efforts des parents pour garder leurs enfants à l’intérieur car, dans leur esprit, ils sont ainsi en sécurité(16).

Ellen Britt, cofondatrice de Primal Waters et experte en résilience au stress, affirme que ce n’est pas seulement les enfants qui souffrent de syndrome de déficit de la nature, mais les adultes aussi. Une récente étude de Environmental Protection Agency a révélé que la plupart des adultes aux États-Unis passent 90% de leur vie à l’intérieur.

Un examen prudent et général de cette question peut être trouvé dans la Harvard Mental Health Letter de la faculté de médecine de Harvard (février 2006) dans un article intitulé « Trouble du déficit d‘attention : Vielles questions, Nouvelles réponses ». Il postule que le TDAH n’est pas « juste un ensemble de problèmes de comportement, mais un trouble d’origine biologique du fonctionnement cérébral ». Il possède la plus forte composante génétique parmi les troubles psychiatriques. La preuve est rapportée que les enfants atteints de TDAH ont une perturbation qui se produit dans un « circuit qui fonctionne entre le cortex frontal, siège du jugement et de la planification, et les ganglions de base6, qui contrôlent les actions habituelles et transmettent des signaux de récompense. « 

Suite à une déclaration préconisant une diminution du visionnage de la télévision pour les enfants, peu importe la manière, la Harvard Mental Health Letter déclare :

Non seulement moins d’exposition à la télévision, mais plus d‘exposition à la nature pourrait être bonne pour les enfants avec des problèmes d’attention. Plusieurs études récentes ont trouvé que le contrôle des impulsions et d’autres symptômes du TDAH se sont améliorés lorsque les enfants ont eu davantage accès à l’herbe et aux arbres. Cette preuve, comme la preuve des effets néfastes de la télévision, est limitée et sa portée pratique pourrait être mise en doute. Pourtant, ça ne peut pas faire de mal à un enfant de passer moins de temps inerte devant la télévision et plus de temps dehors dans les parcs et les terrains de jeux, dans les bois et les champs.(17)

Si les arguments sur le trouble déficit de la nature retentissent en nous en tant qu’enseignants Waldorf, alors se promener dans les bois est une activité idéale. Avant ou après l’école, cela nous restaure. Avec nos classes, cela peut être une pratique salutaire essentielle. Une préoccupation pour le syndrome du déficit de nature, cependant, appelle également à un réveil. Il nous fait signe de « Réduire l’industrialisme, repenser les maisons, les écoles, les hôpitaux et les villes, et d’élargir les accès à un espace ouvert » – dont aucun ne peut être encapsulé dans une pilule.(18) Dans la mesure où nous, en tant qu’associés des écoles Waldorf et éducateurs Waldorf, pouvons relever ce défi, nous aiderons nos étudiants et leurs familles au moins autant que nous le faisons à travers nos pratiques quotidiennes.

Notes de fin

1. Voir http://www.cdc.gov/nchs/about/major/slaits/nsch.html

2. Voir http://www.health.harvard.edu

3. Voir the Harvard Mental Health Letter, Volume 22, Number 8, February 2006, p. 5.

4. Ibid.

5. Richard Louv a écrit pour le New York Times et le Christian Science Monitor, et est un chroniqueur de longue date pour la San Diego Union-Tribune. Il est l’auteur de sept livres, dont Last Child in the Woods : uthor of seven books, including Last Child in the Woods : Saving Our Children from Nature Deficit Disorder, publié en avril par Algonquin Books of Chapel Hill. Il habite à San Diego. Louv est également de chroniqueur et de membre du comité consultatif de rédaction de Parents magazine, ainsi que commentateur sur Monitor Radio. Il est conseiller auprès de la direction de la Ford Foundation’s Leadership for a Changing World award program. Un partenaire dans le Frameworks Institute et membre de Citistates, un association d’observateurs urbains, Louv a également aidé à fonder Connect for Kids, le plus grand site de défense des enfants sur Internet. Louv est apparu sur le CBS Morning Show, NBC National News, Good Morning America, Today, Donahue, Bill Moyers ’Listening to América, NPR Morning Edition, NPR Fresh Air, NPR Talk of the Nation, PBS News Hour avec Jim Lehrer, Minnesota Public Radio, et de nombreux autres organismes nationaux et programmes régionaux. Il habite à San Diego et préfère la pêche à l’écriture.

6. Voir http://www.npr.org/templates/story/story.php?storyId=4665933 .

7. Ibid.

8. Pour l’article complet, voir http://www.waldorfresearchinstitute.org .

9. Voir http://arts.envirolink.org/interviews_and_conversations/EOWilson.html .

10. Voir http://www.lib.niu.edu/ipo/2004/ip041122.html

11. Voir http://www.herl.uiuc.edu.

12. Voir http://www.news.cornell.edu/releases/April03/nature.kid.stress.ssl.html

13. Voir http://www.normanbirdsanctuary.org/whatsnew.shtml

14. Voir http://www.elsevier.com/wps/find/journaldescription.cws_home/600644/description#description

15. Voir un article complet sur le syndrome du déficit de nature et le travail de pionnier des Kaplans à : http://www.lifetimefitness.com/magazine/index.cfm?strWebAction=article_detail&intArticleId=436

16. Environmental Literacy in America, octobre 2005, peut être téléchargé à l’adresse http://www.neetf.org/pubs/index.htm ou écrire à : The National Environmental Education & Training Foundation, 1707 H Street, NW Suite 900, Washington, D.C. 20009-3915.

17. Voir Harvard Mental Health Letter, Volume 22, Number 8, February 2006, p. 5.

18. Voir http://www.oriononline.org/pages/om/05-4om/Louv.html

Notes de traduction

1 – NDT : cet ouvrage majeur n’est pas traduit en français. En français : « Le Dernier enfant dans les bois : sauver nos enfants du syndrome de déficit de nature »

2 – NDT : l’article date de 2006.

3 – NDT : littéralement « Une enquête sur le statut des jeux extérieurs ».

4 – NDT : Le mot « Biophilie » est formé à partir de la racine grecque « bio » (la vie) et du suffixe -phile (« qui aime »). « La biophilie est donc le fait d’aimer le vivant. En 1984, Edward O. Wilson avance l’idée que les humains ont une tendance innée à se chercher des liens avec la nature et avec d’autres formes de vie. Il nomme cette idée « l’hypothèse de la biophilie », un besoin spontané d’autres formes de vie ». https://fr.wikipedia.org/wiki/Biophilie

5 – NDT : les termes originaux anglais induisent quasiment de parler d’ « éco-alphabétisation », ce que nous traduirions davantage il me semble, par sensibilisation à l’environnement. L’« Ecological literacy » ou « Ecoliteracy » est la capacité à comprendre les systèmes naturels qui rendent la vie possible sur terre. Être Ecoliterate signifie comprendre les principes d’organisation de communautés écologiques (c’est-à-dire des écosystèmes) et utiliser ces principes pour créer des communautés humaines durables. Le terme a été inventé par l’éducateur américain David W. Orr et le Physicien Fritjof Capra dans les années 1990. https://en.wikipedia.org/wiki/Ecological_literacy

Licence Creative Commons
Enseigner à nos enfants à lire, écrire et épeler, partie 2, traduction de Monique Tedeschi est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale - Partage dans les Mêmes Conditions 4.0 International.
Fondé(e) sur une œuvre à https://www.waldorflibrary.org/articles/1236-teaching-our-children-to-write-read-a-spell-part-1.
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